Artisto: | Font et Val (Français) |
Uzanto: | paul hagen |
Daŭro: | 130 sekundoj |
Komenca paŭzo: | 12 sekundoj |
Tononoma sistemo: | Ne definita |
Sakra: | |
Komentoj pri tabulaturo: | - |
ADIEU PAPA -
Font et Val
Paroles et musique : Patrick Font
Tonalité :
A|Bb|B|C|Db|D|Eb|E|F|Gb|G|Ab| A
Voi D là c'est aujourd A 'hui G que nos voies se D séparent
On G peut plus conti D nuer à s' Em engueuler A ainsi
D Tu diras à m A aman, a G u retour de D la gare,
Que G j'ai pris ma v D alise e G t mon pu A ll-o D ver gris
F#m Va, rentre à la ma A ison avec tes ha D bitudes,
G Avec ton Fi D garo G , avec ta sour A de oreille ;
G Tu t'étais arr A êté D à trop de ce Bm rtitudes
G J'appréhende le A jour où je serai D pareil.
[Refrain :]
Adieu pa C pa, adieu mon D père
Adieu ma C mère, adieu m D aman
Et sans ran Em cune,
Écrivons- A nous de temps en D temps.
J'aurai pas d'examens, tant pis pour la famille,
Parfois les nobles souches engendrent des bâtards
Si tu vois mon lycée, regarde bien les grilles,
Tu comprendras peut-être pourquoi ton enfant part.
J'ai lu dans tes journaux qu'il y aurait des réformes
Afin de réformer les réformes passées
Allez, soyons sérieux, quelles que soient les réformes,
Y'aura toujours des grilles autour de mon lycée.
[Refrain]
Je pars chez un copain dont la piaule à Marseille
Est libre quelque temps, après je verrai bien
C'est le genre de copain que tu me déconseilles,
A tort ou à raison, je m'en fous c'est le mien
Retourne à tes collègues, à tes amis d'affaires,
A qui j'ai dit bonjour, un soir, du bout des doigts
Mais d'où vient ce dégoût qui vous donne au dessert
L'envie de dégueuler sur les cravates à pois ?
[Refrain]
Non j'ai pas l'intention d'aller refaire le monde
Il est trop fort pour moi, je suis bien trop petit
Mais j'ai deux, trois cailloux à glisser dans la fronde
De ceux qui n'veulent plus être enfants de leur patrie.
J'ai la colère au ventre en croisant la police.
C'est peut-être puéril, mais les flics me font peur.
Tu me dis qu'il en faut, tu me voudrais complice
Du silence tombé sur un pays qui meurt.
[Refrain]
Je ne deviendrai pas ce que tu voulais être
A chacun son bonheur, le tien ne me plaît pas.
C'est une question de goût, j'ai mauvais goût peut-être
Mais comme disent les grands cons, c'est l'histoire qui jug'ra.
Le soir dans la cuisine, j'entends pleurer ma mère,
Penchée sur la vaisselle et sous des lumbagos
Dont ne parle jamais l'histoire de nos pères
Qui fait crever les mères au-dessus des fourneaux.
[Refrain]